10 septembre 2016
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Coucher de soleil sur la Prom’
Du pourpre au corail jusqu’aux traînées de fauves éclaboussant
De l’orangé à l’or jusqu’aux lambeaux de mauves finissants ,
Le ciel s’embrase , coquet , sans pudeur , éclatant les couleurs ,
Exposant en Baie des Anges son tableau de splendeurs .
Quelques nuages sombres gorgés d’humidité diluaient les couleurs .
Devant eux , dansaient ,vaporeux , erratiques ,les cirrus voyageurs .
Alors que leurs flancs estompés s’ornaient de tendres filaments d’opaline ,
Ils jonglaient avec de splendides bouquets aux douces teintes violines .
Au bord de l’infini , ciel et terre mêlés , noire et dentelée
Timidement la Corse s'imaginait en ses plus hauts sommets .
De frêles voiles déployées tâchaient de blancheurs la ligne incertaine
Que notre imaginaire peuple à l’envi de gorgones ou de sirènes .
La mer étalait son écume en vagues molles sur des galets déjà moroses .
Le jour finissant l’ habillait ,au loin ,de gris changeants aux reflets roses
Et la laissait encore s’offrir, aux bords, en sa parure d’émeraude
Avant d’en finir en la couvrant sans émoi du noir manteau de maraude .
Un instant bien court , avant que disparaisse le disque flamboyant
En son écrin de roches cristallines qui l’accueillent en rougissant ,
L’Estérel s’allume , fier de ses rougeoiements , sûr de recevoir ,
Comme tous les soirs , du corps céleste sa part de gloire .
CIMO