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  • : Le blog de cimo
  • : émotions, coups de coeur, coups de gueule, délire, humour, dérision... à lire selon votre humeur!
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31 janvier 2017 2 31 /01 /janvier /2017 15:12

Scène de Provence

       

Loin des bruits de la ville

La plaine était tranquille .

Le soleil bientôt au zénith

Effaçait les ombres sur le  site.

 

Fusil en mains précédé du chien courant

Il guettait l’envol lourd du faisan.

Haut dans le ciel, porté par le vent

Il planait, patient, guettant le serpent.

 

Le chasseur portait tous ses ans

Regard fatigué et cheveux blancs.

En cette belle région de Provence

Il appelait de ses voeux la providence.

 

Il songeait au coup des bartavelles

Au pire, pourquoi pas, au coup du roi.

Mais pour être réputée  des plus belles

Cette terre de France ne refait pas les rois ! 

 

Dans le ciel en ce jour sans nuage,

Au premier plan du doux paysage,

Au dessus des oiseaux de passage,

Jean-le-blanc joue de son plumage.

 

Prisonnier de son vieux squelette

Le chasseur abandonne la quête.

Sûr de son repas, libre dans sa tête,

Libre dans les airs, plane le circaète.

 

Loin des bruits de la ville

La plaine était tranquille...
L’oiseau montait, piquait, planait,

Résigné, l’homme au logis revenait.

                                 

                                   Cimo  le 13 octobre 2007

                                           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 15:01

P1010011 

Defne (laurier blanc)

 

En ces lieux,

Sous ces cieux

Pleins de gloires

Et d’autant de misères

Fillette de l’espoir

Chasse les chimères.


Petite lampe allumée

Qui éclaire la cité 
Que des dieux facétieux

Ont séparée en deux,

Ne connaît ni ombres

Ni histoires sombres.

 

Tête de port altier

A supporter tresses de lauriers,

Belle comme l’amour d’Apollon

Déjà fière comme Junon

Sur le « passage du bœuf »

Devenu mer ,ainsi tout neuf,

Sans souci du sacré ni du païen

Elle montre ici le lien,

Elle rit et joue et dort

Sur les rives du Bosphore.

 

 

Cimo l

 

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 14:38

 

 
 
 
 
 
 
revolution   piege à c…
 
 
 
 
 
 
Toi qui prétend donner à l’univers des leçons
Qui réussit sûrement à barbouiller les blasons
Et même souvent à mettre les têtes dans le son
Tu restes masquée par la passion et les flonflons.
 
 
Période troublée, bousculée, à jamais sublimée
Tu laisses au populaire l’image du bien parfait.
Pauvre peuple, trahi, content et cocu
C’est ton sang, c’est ta vie qui coule dans les rues !
 
 
 
Ton labeur, ta crédulité piégée, exploitée
Par des profiteurs qui ont noms de comédie
Capitalistes, socialistes, marxistes, maoïstes… ensalonés !
Peuple, c’est ton sang qui nourrit leurs idéologies !
 
 
 
Comme les fils succèdent à leurs parents
Les charlatans en révolution font de même
Sauf qu’ils ont, eux, des têtes de carême
Que leur seul talent est de botter le peuple avec élan.
 
 
 
Peuple, on parle en ton nom, on t’a piqué ta révolution !
Regarde donc les balcons avec plus d’attention
Tu y verras des révolutionnistes en plastron.
Ils se bâtissent une légende en usurpant ton nom !
 
 

                                                                                                             cimo

 

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 11:40

La vieille dame.

 

 

J’ai rêvé d’un ciel sans nuages,

En Colombie meurent les otages.

J’ai rêvé d’un monde en paix,

Le sang coule à Bombay.

 

J’ai rêvé d’un monde civilisé,

A Bagdad barbarie banalisée.

J’ai rêvé de femmes libres aux bazars,

Les obscurs les cinglent au hasard.

 

J’ai rêvé d’océans de roses,

Les bateaux évacuent leurs choses.

J’ai rêvé de l’homme éclairé,

Financiers cupides affairés.

 

J’ai rêvé de peuples en partage,

A Jérusalem la haine en héritage.

J’ai rêvé de vie sacrée,

Les albinos sont massacrés.

 

La vieille dame, manteau râpé

M’a écouté, par le bras attrapé

M’a rappelé, en riant,

Seule la mort nous livre au néant.

Au diable les financiers véreux

Les fous se réclamant de dieu

Les dogmatiques, les fesse- Mathieu

Les politiciens menteux

Les joueurs de flûte pernicieux,

Ils ne seront jamais joyeux !

……………………..

 

J’ai rêvé de mille fleurs

De petits et grands bonheurs,

J’ai vu une vieille dame

Chanter la vie sur macadam !

 

 

CIMO       4déc.2008

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 15:00

 

au   Luxembourg
--------------
 
 
 
 
Etre sénateur chenu sage pas trop remuant
Ca peut quelquefois être très amusant
Suffit de regarder au détour d’un beau discours
Les gens étonnants du jardin du Luxembourg .
 

Il en est qui courent en riant avec leurs enfants
D’autres jouant au ping- pong menton doublant .
Certains pratiquent l’art d’étirement , mystiquement
En faisant des mouvements de poignets ,savants .
 

Il y a ceux qui courent et suent ,bedaine en avant
Et d’ autres qui se musclent tout en vous lorgnant
Pour voir l’admiration dans le regard des passants
Des passants gourmands mâtant le jean des mamans .
 

Il y a ceux qui croient que le monde entier les attend
Eux et leurs œuvres bourrées de mille talents
Et puis ceux qui, l’air propre et même suffisant
Font des petits bruits, lâchement en marchant .
 

Il y a des joyeux , des vrais , des heureux
Qui regardent les cieux ,regard lumineux
Parce qu’ils pensent à eux , à leur pieu
Quand il est fait pour l’amour et ses jeux .
 

On voit aussi des mémés qui n’ ont pas la télé
A petits pas , interloquées ,ouvrir les quinquets
Sur les minettes et minets aux lèvres bien soudées
Qui se tiennent embrassés comme elles ont oublié .
 

Et puis des enfants de tous âges , exigeants
Qui tirent leurs parents , porte-monnaie ouvrant
Vers les ânes trottinant , trottinant et crottant
Et les marionnettes où guignol est toujours bastonnant .
 

Alors je vous le jure on peut y voir de grands benêts
Enfin initiés aller vers les gardes à l’entrée
Yeux exorbités de vin et de bière avalés
Assurer que les bâtons sur eux c’est tricher !
 
 
CIMO 
 
 
 
 
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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 15:37

 

 

Coucher de soleil sur la Prom’
 
 
 
Du pourpre au corail jusqu’aux traînées de fauves éclaboussant
 
De l’orangé à l’or jusqu’aux lambeaux de mauves finissants ,
 
Le ciel s’embrase , coquet , sans pudeur , éclatant les couleurs ,
 
Exposant en Baie des Anges son tableau de splendeurs .
 
 
 
Quelques nuages sombres gorgés d’humidité diluaient les couleurs .
 
Devant eux , dansaient ,vaporeux , erratiques ,les cirrus voyageurs .
 
Alors que leurs flancs estompés s’ornaient de tendres filaments d’opaline ,
           
Ils jonglaient avec de splendides bouquets aux douces teintes violines .
 
 
 
Au bord de l’infini , ciel et terre mêlés , noire et dentelée
 
Timidement la Corse s'imaginait en ses plus hauts sommets .
 
De frêles voiles déployées tâchaient de blancheurs la ligne incertaine
 
Que notre imaginaire peuple à l’envi de gorgones ou de sirènes .
 
 
La mer étalait son écume en vagues molles sur des galets déjà moroses .
 
Le jour finissant l’ habillait ,au loin ,de gris changeants aux reflets roses
 
Et la laissait encore s’offrir, aux bords, en sa parure d’émeraude
 
Avant d’en finir en la couvrant sans émoi du noir manteau de maraude .
 
 
Un instant bien court , avant que disparaisse le disque flamboyant
 
En son écrin de roches cristallines qui l’accueillent en rougissant ,
 
L’Estérel s’allume , fier de ses rougeoiements , sûr de recevoir ,
 
Comme tous les soirs , du corps céleste sa part de gloire .
 
  
                                                                               CIMO
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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 14:20
                                              fratricides                                       
Ils ont mêmes coutumes, même couleur de peau
Même Dieu et encore bien d’autres maux.
Ils vivent chichement sur de maigres arpents
Prient et implorent le ciel de réduire le tyran.
 
Le démon est rusé, cruel et tout puissant
Il soumet le peuple aux caprices de l’instant.
Lourd est le joug, dure et précaire toute vie, 
De l’innocent rebelle, aux rares insoumis !
 
Enfin ils l’ont chassé, lui et ses obligés.
Ils ont alors pris les armes et se sont entretués,
Fratricides, sans états d’âme, au nom de Dieu,
Comme l’ont toujours fait leurs aïeux !
 
Quoi, celui-là qui prie l’Autre, le rival,
Qui ne sait distinguer le verre du cristal,
Devrait-il avec nous occuper le trône vacant
Et dicter comme nous la loi du moment !?
 
Il est sourd au vrai Messager, comment le punir 
Nous les seuls élus pour les temps à venir ?
Le sort des armes nous a fait victorieux,
Nôtre Guide réglera ce contentieux !
 
Mort aux égarés en religion dévoyée !
Mort à l’étranger aux mœurs frelatées !
Sus à l’athée, l’ennemi, le traître impie
Qui doute et s’écarte de la vraie prophétie !
 
Et vous, infâmes menteurs, vils blasphémateurs,
Comment osez-vous accuser nôtre chef, nôtre sauveur,
Sa famille, l’honorable clan qui nous fait prospères,
De népotisme, de tyrannie et pis, d’actes pervers ?
 
Savez-vous qu’il a pour nous l’amour d’un père,
Que par lui nôtre famille n’est plus en guerre,
Qu’il ne manque jamais à la sainte journée de prière,
Que sa sagesse souveraine est reconnue par ses pairs ?
 
Pour avoir ainsi offensé la personne du Maître,
Votre misérable vie, ce jour doit s’y remettre
Car enfin traiter de tyran nôtre vénérable Père
Ne peut être que de traîtres opposants sectaires !    
 
 
                                                          cimo, le 15mai 2004
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
    
 
 
                                                   
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:43
 

 

reve   au   soleil
 
 
 
 
 
Sur l’île désolée , le soleil brûlait
Ma tête tournait , les rêves souriaient .
Au large je nageais ,  Jacky on m’appelait
 Fanette aimante à mes côtés .
 
 
 
 
 Les mouettes plongeaient et criaient , les bêtes ,
Jacassaient , tournaient dans l’azur étonné
Comme au temps des manéges , au temps de la fête
Quand Jacques interpellait, que Georges copinait !
 
 
 
 
Sur l’Olympe des poètes tous les jours étaient fête
Georges chantait , racontait et même bavardait
Ronsard ,Villon , tous les autres et Rimbaud , si beau
Semaient des mots pleins d’ étoiles comme unique cadeau.
 
 
 
  Le courroux apaisé par ce don inespéré , la mer    
Pour mieux nous embrasser ,amante attentionnée
Nous portait , nous dorlotait et soudain , forte mer
Nous emportait , perdus d’amour au ciel d’été .
 
 
 
 
Les mouettes plongeaient ,criaient , les bêtes
Jacassaient et tournaient dans l’azur étonné
Comme au temps des manéges , au temps de la fête
Quand Jacques interpellait , que Georges copinait !
 
 
 
 
CIMO 
 
 
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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 17:53

une autre version   écrite  à quelques mois d'écart; quelle est votre préférée?

 

    école buissonnière

 

Deux enfants ravis têtes nues

Cheveux au vent de maître Eole

Heureux de n’être point tenus

Sur les bancs de la vieille école

S’abandonnaient sans retenue

En cette matinée particulière

Aux  vagues océanes familières

Aussi régulières que têtues.

 

Il était écolier elle était écolière

Complices en école buissonnière

Entre vent et arc- en- ciel

Le cœur empli de merveilleux

Rêves peints en bleu de ciel

Doux bonheur d’être à deux

Amours rares enfantines

Entre chocolat et tartines.

 

Que ceux qui n’ont connu ces détours

Pleurent aujourd’hui pour toujours

Sur leur  jeunesse à jamais perdue

Et pardonnent aux enfants du jour

Cet étrange bonheur sitôt   disparu.

 

 

                                   CIMO    mars 2012

 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 17:39

 

Amours enfantines

 

 

 

 

 

Deux enfants pieds nus sur la plage

Joie et Jeux innocents en partage

Soleil levant encore caressant

Vagues douces et bleu océan

 

Il est écolier,  elle est écolière

Complices en école buissonnière

Oublieux des bancs de l’école

En récréation sous maître Eole.

 

Elle lui prend la main, il en  sourit

Courent ensemble vers l’infini

Sûrs d’être grands aujourd’hui

A dix ans le doute n’est pas permis

 

L’océan offre ses vagues aimables

Pour tritons si remarquables

Qui forgent en ce jour des souvenirs

A faire sourire les ans à venir

 

Rassasiés de grand air de soleil et de vent

Tête contre épaule allongés et contents

Corps chastes et tendres cœurs d’enfants

Ils restent amoureux du  plaisir de l’instant

 

 

Que ceux qui n’ont goûté ces moments

Qui ont perdu trop tôt leur âme d’enfant

Songent à ces belles amours enfantines

En servant au goûter  chocolat et tartines.

 

 

                                 Cimo le 4 juillet 2011

 

 

 

 
 
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