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  • : Le blog de cimo
  • : émotions, coups de coeur, coups de gueule, délire, humour, dérision... à lire selon votre humeur!
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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 18:26

 

Le nouveau compteur EDF LINky coûterait 7.5 Milliards d'euros  pour son installation généralisée à l'horizon 2020.La

 

raison qui sous-tend cette démarche "intelligente"est de permettre au consommateur de mieux maîtriser sa

 

consommation d'énergie. Je propose une autre démarche tout aussi "intelligente": offrir un cahier d'écolier le plus

 

basique qui soit et inciter le dit consommateur à relever chaque jour le compteur actuellement en place, ça coûtera

 

beaucoup moins cher à EDF c'est à dire  au contribuable-consommateur (l'Etat est actionnaire majoritaire d'EDF).

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 17:53

une autre version   écrite  à quelques mois d'écart; quelle est votre préférée?

 

    école buissonnière

 

Deux enfants ravis têtes nues

Cheveux au vent de maître Eole

Heureux de n’être point tenus

Sur les bancs de la vieille école

S’abandonnaient sans retenue

En cette matinée particulière

Aux  vagues océanes familières

Aussi régulières que têtues.

 

Il était écolier elle était écolière

Complices en école buissonnière

Entre vent et arc- en- ciel

Le cœur empli de merveilleux

Rêves peints en bleu de ciel

Doux bonheur d’être à deux

Amours rares enfantines

Entre chocolat et tartines.

 

Que ceux qui n’ont connu ces détours

Pleurent aujourd’hui pour toujours

Sur leur  jeunesse à jamais perdue

Et pardonnent aux enfants du jour

Cet étrange bonheur sitôt   disparu.

 

 

                                   CIMO    mars 2012

 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 17:39

 

Amours enfantines

 

 

 

 

 

Deux enfants pieds nus sur la plage

Joie et Jeux innocents en partage

Soleil levant encore caressant

Vagues douces et bleu océan

 

Il est écolier,  elle est écolière

Complices en école buissonnière

Oublieux des bancs de l’école

En récréation sous maître Eole.

 

Elle lui prend la main, il en  sourit

Courent ensemble vers l’infini

Sûrs d’être grands aujourd’hui

A dix ans le doute n’est pas permis

 

L’océan offre ses vagues aimables

Pour tritons si remarquables

Qui forgent en ce jour des souvenirs

A faire sourire les ans à venir

 

Rassasiés de grand air de soleil et de vent

Tête contre épaule allongés et contents

Corps chastes et tendres cœurs d’enfants

Ils restent amoureux du  plaisir de l’instant

 

 

Que ceux qui n’ont goûté ces moments

Qui ont perdu trop tôt leur âme d’enfant

Songent à ces belles amours enfantines

En servant au goûter  chocolat et tartines.

 

 

                                 Cimo le 4 juillet 2011

 

 

 

 
 
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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 16:07

ESPERANCE

 

 

 

J’ai poussé les portes du ciel

Au-delà des lumières du soleil

Au sombre royaume des ombres.

A tâtons en cette  immensité

J’ai buté sur l’hermine du juge

Le sabre du soldat

Du financier l’alpaga

Une couronne de roi

Un sceptre en bas de soie

L’ego du pouvoir

La vanité de l’avoir,

Des prêtres la  défroque.

En cet ultime refuge,

De l’humanité n’ai-je vu

Que de pauvres  breloques

De prétentieux oripeaux

Et encore point aperçu

Diable, âmes  ou angelots,

Seulement un homme, une femme

Arrachant tous les liens,

Au secours des terriens

Pour porter  la nouvelle flamme

D’amour, de paix et d’espérance

D’un monde de tolérance.

 

                                                         CIMO

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 11:47

Ce jour je fais exception aux régles que je m'étais fixées en créant ce blog càd ne publier que mes modestes suites de mots. Ici il est question de militer pour une terre plus propre souhaitée par  -presque-  tous et j'ai le plaisir de montrer une oeuvre artistique de Bernard LAVOREL dont  j'apprécie le texte et dont je recommande le site "picasa web albums-behel" sculptures.

 

 terre-en-danger---Copie.JPG

L’eau qui en moi s’écoule est source d’existence

Et l’air que je respire vient la régénérer ;

Les fleuves sont mes veines, les forêts mes poumons.

 

Mais l’air inhalé est en dégénérescence

Et progressivement les mène à l’asphyxie

Car mon sol est bardé d’innombrables conduits

D’où s’échappent en brûlant des gaz délétères

Et l’eau baignant mon corps altéré, en sueur,

N’a plus la pureté ni la douce fraîcheur

Auxquelles tu aspirais, nature hospitalière.

 

Car à l’homme j’ai offert le fruit de mes entrailles

Pour nourrir son corps, calmer ses appétits.

Puisant dans mes ressources une vigueur sans failles

Je l’ai vu conquérir des espaces infinis

Et, chassant devant lui les autres créatures

Soumettre à son orgueil animaux et nature

Pour le plus grand profit d’une minorité

Convaincue d’exaucer toute l’humanité.

 

Que leur ai-je donc fait à ces humanoïdes

Pour qu’ils s’en prennent aux fruits de mes enfantements ?

Que leur ai-je donc fait à ces anthropoïdes

Pour qu’ils souillent à jamais mon environnement ?

Ils puisent dans mon eau pour irriguer leurs veines

Mais salissent cette eau de leurs déjections ;

Ils aspirent mon air pour emplir leurs poumons

Mais infectent cet air de leurs fumées, sans gêne.

 

Non contents de produire ces miasmes délétères

Voilà qu’ils s’avisent d’abriter en mon sein

Des déchets, résidus de fission nucléaire

Que, dans leur quête de ressources énergétiques,

Ils extraient constamment des piles atomiques.

Stockage dangereux aux effets redoutables

Pour qui s’aviserait, ignorant ou curieux

D’approcher dans mille ans ce site infréquentable

Voire d’y entreprendre un forage périlleux.

 

Ô homme téméraire qui vient en ces parages

Ou bien toi, créature débarquant d’un autre âge

Constate devant toi les effets pernicieux

Qu’aurait sur ta santé ta présence en ces lieux

En contemplant l’image d’une terre avilie

Vomissant les ordures en son corps enfouies.

 

Bernard   Lavorel

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 14:05
                                                                                            
                                                                  
                                                                                 
 
LA PASSION 
 
 
Voltaire ne l’aimait point
A Pascal ne disait rien
Et pourtant elle court la passion
Bouscule les salons, passe les saisons !
 
 
Aux chaudes portes de juillet
Sans jamais s’essouffler
Elle descend vers la mer
Elle croque les fruits verts.
 
 
Aux blancs frimas d’octobre
Elle remonte vers les terres
Pleine de ses mystères
Couverte de vain opprobre.
 
 
Et, vive dans les salons,
Contre toute raison
Elle se répand, elle court
Elle envahit les cours !
 
 
Avec les hirondelles
Elle vole à tire d’ailes
Réveille les tourterelles
Fait rougir les belles.
 
 
Encore jeune et rebelle
Elle danse la bougresse
Elle tente la pucelle
Lui vend fausse tendresse.
 
 
On la retrouve en mai
Reine et belle et fière
Riche de ses enfants
Qui mordent la vie en riant !
 
 
                                           CIMO
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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 09:53

Je me souviens de  cette rencontre mon frère

Ce jour où la mer et le ciel étaient gris, confondus.

Quelques rires d'enfants égayaient l'atmosphère

Et sous la tente chamelière,le silence fut rompu.

 

 

Nous contions nos vies sans faire de mystères

Toi dont les ancètres capturaient l'esclave

Moi dont les aïeux achetaient sans entraves

Héritiers tous deux de ces horribles misères.

 

 

Te souviens-tu de ces instants de paix et de sincérité?

Nos pères avaient dit-on le même Dieu de bonté

Mais, nés sous des cieux adverses, différents,

Ils le nommaient autrement et le faisaient concurrent.

 

 

Dans un élan du coeur, naïfs et provocateurs

Nous décidions alors de revenir aux dieux pluriels

Bien plus encore de n'en choisir aucun comme meneur

De garder le plaisir suprême d'en voir un pour chaque ciel.

 

 

Nous bâtissions à tout instant, au gré des vents,

De nos amours, de nos tourments,

Un dieu, des dieux, sans majuscule, sans sacrements,

Accueillant tous les enfants du royaume des vivants.

 

 

Te souviens-tu de ces instants magiques

Où l'esprit libéré s'ouvre au fantasmagorique

Où le temps passe si lentement, si légèrement

Que nous doutons d'être encore présents?

 

Il nous venait aussi que, nés sur cette même terre

Qui les vit se battre sans fin et sans lumière,

Des âmes erraient, couvrant parfois de poussière

Et vainement, les traces misérables des temps délétéres.

                                                            cimo

                                                                                                


 

                                                                       

 

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 10:31

                          Couleurs de pestes

 

Le parlement des sages rattus

Bruissait de rumeurs contenues...

De son trône de chiffonnailles

Grises moustaches en bataille

Ragotras le roi des rois

Fit entendre sa voix.

 

« L’ordre du jour vous est connu !

Le temps est donc venu

De la repentance à discourir,

Des faux semblants se démunir.

La peste fut, dit l’Homme, de notre fait.

Sur notre râble nous transportions

Du Levant à l’île Bourbon,

De navires  en portefaix,

La puce qui fait le bubon.

Innocents transporteurs

Nous ne souhaitions le malheur.

Point donc de repentance

Ni d’hypocrites remontrances,

Les accusateurs des temps moyens

Ont depuis leurs propres  assassins !

 

Si différents et si semblables

Dans leurs haines  implacables,

Par la loi des armes,

Ils ont imposé leurs miasmes,

Abreuvant la terre de leurs pères

Du sang de leurs frères,

Des larmes de leurs mères.

 

Aussi terrifiantes que mortelles

Sont  leurs pestes  délétères,

Funestes maladies de cervelles

D’hommes assoiffés de sang

Qui firent en moins de cent ans

Bien plus de morts  que les guerres

Et tous les canons d’antan.

 

De rouge barbouillées ou brunes de couleur,

Vertes en masques glabres ou barbues,

Elles sont encore de l’heure,

Massacrent les foules aux mains nues

Au nom de dieu, prétendument

Ou d’idées païennes, pareillement.

 

ainsi de toutes pestes Nous déclarons notre peuple innocent ! »

                           Ainsi parla Ragotras le roi des rois…

cimo

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 13:20

 

 vous
 
 
 
 
J’aimerais essuyer mes lèvres à vos lèvres
 
Frotter mon menton à votre menton
 
Mon nez à votre nez, mordiller votre oreille
 
Vous sentir dans mes bras vibrer
 
Vous gâter , vous protéger , vous aimer
 
Passer ma vie à vos côtés , énamouré
 
Sentir dans votre corps la douce fièvre
 
Plaisir et joie pour moi sans pareils
 
J’aimerais vos yeux pour seul horizon
 
Que la vie pour nous soit une chanson
 
Sans penser aux jours où nous serons vieux
 
Toujours amoureux jeunes et heureux .
 
 CIMO
 
 
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 20:48

 

 

Le pont de Ventabren

 

 

Le temps est chagrin

De train je ne vois plus

Sur le pont de Ventabren.

Qu’ai-je fait qui déplût ?

 

L’outarde de ma jeunesse

Dans mes rêves m’agresse,

Sur le reg je suis nu,

De gris le ciel est revêtu.

 

Au cœur de mon angoisse

Point de bonne paroisse,

L’aubaine salvatrice

Se fait dame caprice.

 

Et puis vient le mistral

Et ses froides rafales.

Demain verrais-je le train

Sur le pont de Ventabren ?

 

 

 

                                                                 CIMO 23 mars 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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